Les ventes mondiales de tablettes, de type ardoises ou détachables, ont atteint 38,7 millions d'unités, au cours du deuxième trimestre de 2016, selon des données préliminaires du département Worldwide Quarterly Tablet Tracker d'IDC. La croissance continue de diminuer avec une baisse annuelle de 12,3 pour cent sur le marché, alors que les fournisseurs se concentrent sur leur gamme de produits et l'achat limité des consommateurs.


La majorité des tablettes vendues lors du dernier trimestre, soit 65 pour cent, fonctionnent sous le système d'exploitation Android. Celles-ci sont directement suivies par les tablettes dotées du système iOS, avec un pourcentage de 26 pour cent, le reste étant attribué à Windows. Bien que cette tendance soit restée constante pendant plusieurs années, certains signes soulignent un changement, d'autant plus que la liste de fournisseurs d'Android s'est contractée et que les champions de l'OS ont commencé à proposer des produits basés sur le système Windows pour se prémunir contre la chute des ventes de tablettes Android.

"" Actuellement, il est très difficile pour Android de concurrencer les produits détachables d'iOS ou de Windows. Toutefois, les 12 à 18 mois à venir seront très intéressants, parce que Google lancera la nouvelle version d'Android avec un meilleur support à tâches multiples, alors qu'il commence à joindre ses deux systèmes opérationnels "", a affirmé Jitesh Ubrani, chercheur et analyste chez IDC.

"" Alors que la croissance au niveau de la catégorie des tablettes détachables est incontestable, les tablettes de type ardoise représentent encore la grande majorité du secteur.  Les fournisseurs, tels qu'Amazon, qui se concentrent sur la position, le prix et l'utilité, ont pu gagner une part considérable du marché. La vente des tablettes ardoises diminue, mais elles sont utiles et le seront pour une longue période, "" a précisé Jean Philippe Bouchard, directeur des recherches au sein du département des tablettes chez IDC.

L'internet des objets (IoT) est la nouvelle tendance la plus prometteuse du secteur médical. Ces appareils connectés à internet, tels que les technologies vestimentaires, implants, capteurs cutanés, outils de surveillance domestique et applications de santé mobile, se répandent de plus en plus rapidement. Ils sont capables d'établir un contact direct et permanent entre le patient et son soignant, en profitant des avantages de l'analyse des mégadonnées (Big Data).


L'agence américaine Federal Trade Commission (FTC) estime que 50 milliards d'appareils, allant des réfrigérateurs aux voitures, caméras et pompes à perfusion, entre autres, seront connectés à internet d'ici 2020. Pour sa part, le centre de recherches et d'analyses Tractica a publié un rapport dans lequel il affirme que le secteur des technologies vestimentaires devrait enregistrer 97,6 millions de ventes annuelles  de gadgets par an d'ici 2021.

Parallèlement, les patients adoptent de plus en plus d'appareils connectés, alors que les développeurs de technologies de l'information sont constamment à la recherche de nouveaux moyens pour recueillir, analyser et transmettre les données relatives à la santé des patients. L'internet des objets connaît donc un grand succès dans le secteur médical, sachant qu'il peut offrir aux cliniciens un accès sans précédent aux routines et choix quotidiens des patients.

Par exemple, si le médecin se rend compte que son patient atteint d'une maladie cardiaque ne suit pas ses conseils, il peut immédiatement le convoquer. D'autre part, si l'appareil de surveillance du taux de glucose dans le sang chez une personne diabétique envoie des alertes successives au soignant, celui-ci est capable de prendre les mesures nécessaires avant qu'il ne soit trop tard. Il pourrait dans ce cas organiser des séances éducatives pour guider le patient dans ses choix alimentaires.

Qu'elles le veuillent ou pas, les entreprises et organisations du secteur médical suivront tôt ou tard cette tendance. Les traqueurs d'activité physique portables et les applications de surveillance des habitudes de sommeil ne seront que le début de ce qui nous attend. Il faut donc se préparer à accueillir des objets connectés plus sophistiqués dans le domaine de la santé tels que les patchs cutanés, les lentilles de contact, les appareils implantables, les caméras minuscules et les nanorobots qui peuvent être avalés comme n'importe quel comprimé.

Une étude menée par le centre de recherche Grand View Research prévoit que le secteur médical investisse, en 2022, près de 410 milliards de dollars dans les appareils, logiciels et services de type IoT, contre seulement 58,9 milliards de dollars en 2014. Le site webBI Intelligence, quant à lui, estime que 73 millions d'objets connectés seront utilisés cette année dans le secteur médical à travers le monde, un chiffre qui devrait s'élever à 161 millions d'installations en 2020.

D'après le rapport publié par Grand View Research, l'adoption croissante d'objets connectés par le secteur médical sera tirée par un grand nombre de facteurs qui comprennent : le nombre de personnes âgées qui devient de plus en plus important grâce au prolongement de l'espérance de vie, l'augmentation  des atteintes par le diabète et l'obésité, ainsi que la demande grandissante en matière de solutions de surveillance des activités physiques. Les objets connectés peuvent permettre de rassembler davantage de données sur l'état des malades, afin d'améliorer leur surveillance et d'analyser les informations pour trouver de meilleurs traitements à leurs maladies.

Aujourd'hui, selon le rapport, la plupart des objets connectés utilisés dans le domaine médical sont des technologies vestimentaires. Toutefois, les experts ayant travaillé sur cette étude prévoient une croissance importante de l'utilisation des appareils médicaux implantables dans l'avenir proche. Nous parlons dans ce cas de stimulateurs cardiaques, capteurs implantés ou n'importe quel autre organe artificiel greffé qui permet de surveiller la santé du malade ou de le soigner en temps réel.

 

Un "" pancréas artificiel "" pour sauver les diabétiques

 

Un "" pancréas artificiel "", actuellement testé par 45 malades dans neuf hôpitaux en France, est capable d'injecter à leur place, en temps réel, la bonne dose d'insuline, calculée par un smartphone via un algorithme très complexe.

Le système testé, baptisé Diabeloop, associe trois appareils reliés entre eux par Bluetooth, à savoir : une pompe à insuline et un capteur de glycémie, placés sur la peau, tous deux déjà couramment utilisés par des millions de malades dans le monde, et un téléphone Android équipé d'une application spécifique. A terme, le téléphone pourra transmettre en permanence les données du patient à un centre de télémédecine.

Ainsi équipés, les diabétiques de type 1 (insulino-dépendants) n'ont plus à se livrer à de savants calculs pour déterminer leur dose d'insuline - qui varie beaucoup en fonction des repas, de l'activité physique, du stress, ou des heures de la journée. Ils sont aussi davantage à l'abri de crises d'hypo ou d'hyperglycémie (manque ou excès de sucre dans le sang).

Le logiciel repose sur un algorithme "" hyper complexe, de 13 équations à 13 inconnues "", détaille Sylvain Rousson, l'un des ingénieurs qui l'a développé. "" L'idée, c'est de calculer en permanence, et par anticipation, le taux de sucre que le patient aura dans deux heures, afin de déterminer de quelle quantité d'insuline il a besoin tout de suite "", ajoute le développeur.

Le logiciel est en outre capable de s'améliorer lui-même: au fil des jours, il affine ses calculs pour mieux s'adapter au patient et parvenir ainsi à un meilleur résultat.

"" On n'a plus besoin de penser, de s'inquiéter si on va être en hypo ou en hyperglycémie "", résume Marie-Claude Lehmann, l'une des 45 "" cobayes "" ayant testé le dispositif. Pendant deux fois trois jours, cette patiente de 45 ans, diabétique depuis 16 ans, a été hospitalisée à Strasbourg dans le cadre d'un protocole de test, avec pour consigne de réduire son activité physique, le temps de l'expérience. Ailleurs en France, d'autres cobayes devaient au contraire tester le système en faisant du sport, d'autres encore ont eu droit à des repas gastronomiques.

Dans tous les cas, le patient délègue à l'appareil l'essentiel de la gestion de sa maladie. Il doit seulement préciser au logiciel quelle quantité de glucides il a consommée, ainsi que son activité physique. "" Ça me libère de mon anxiété, notamment la nuit où j'ai toujours peur de faire un malaise, par manque de sucre "", raconte Mme Lehmann.

Le logiciel, qui donne "" de relativement bons résultats "", va "" changer la vie des patients, en diminuant leurs contraintes "", résume le Pr Nathalie Jeandidier, diabétologue aux hôpitaux universitaires de Strasbourg. Il sera prochainement testé pendant trois mois, à domicile cette fois, par un nouveau groupe de 100 malades.

A l'échelle de la planète, qui compte 25 millions de diabétiques insulino-dépendants, plus de 15 équipes de recherche travaillent sur des projets de modélisation mathématique plus ou moins similaires, précise le Dr Guillaume Charpentier, président de Diabeloop, startup basée à Grenoble qui a jusqu'à présent bénéficié de deux millions d'euros de financements publics.

"" Notre projet, démarré en 2011, est le seul de ce type en France. Nous espérons pouvoir commercialiser le dispositif fin 2017, et obtenir son remboursement par la sécurité sociale en 2018 ou 2019 "", ajoute le diabétologue. Pour ce faire, il faudra démontrer que le logiciel est non seulement fiable mais qu'en plus il permet aux malades de mieux gérer leur glycémie qu'avec les équipements actuels.

"" La cible prioritaire, ce sont les 50 pour cent de patients qui, malgré tous leurs efforts, n'arrivent pas à bien réguler leur taux de glycémie, et s'exposent ainsi à des complications "", selon le Dr Charpentier.

Certains des cobayes ayant essayé le logiciel sont justement dans ce cas. "" L'un d'eux est diabétique depuis 50 ans, et il était surpris de constater qu'une machine qui ne le connaissait pas arrivait à mieux gérer sa maladie que lui-même, qui est pourtant habitué à la gérer tous les jours depuis si longtemps! "", s'enthousiasme l'ingénieur Sylvain Rousson.

 

Une opportunité à ne pas manquer

 

Tout comme Diabeloop, plusieurs entreprises et startups s'intéressent déjà aux cas d'utilisation des objets connectés dans le domaine de la médecine et essaient de développer des appareils capables de révolutionner le secteur et de faciliter la vie des patients.  Toutefois, d'après le rapport de Grand View Research, le segment des logiciels et services de type IoT relatifs à la santé reste dominé par quelques grandes firmes telles que Microsoft, Cisco et IBM. Cela signifie que ces entreprises-là récoltent la plus grande part des profits de l'investissement total du secteur médical dans l'internet des objets.

Dans le cadre des soins médicaux, l'internet des objets est capable de réduire les coûts, d'améliorer le taux d'engagement des patients et d'aboutir à de meilleurs résultats. Toutefois, cela ne sera possible que si les fournisseurs de soins médicaux orientent leurs organisations vers l'utilisation des données générées par les patients et surtout vers l'acceptation de cette nouvelle tendance. Les développeurs d'objets connectés liés à la santé et aux soins médicaux devraient également trouver les bons moyens pour gérer, trier et transmettre ces données de façon logique et utile.

Alors que le marché de l'internet des objets croît à très grande vitesse et que les consommateurs sont de plus en plus enthousiastes vis-à-vis du potentiel de ces nouvelles technologies, les organisations devraient rapidement mettre en place les stratégies et développer les compétences nécessaires pour profiter à fond des opportunités de cette nouvelle tendance.

 

Le groupe Apple a subi un nouveau recul des ventes de l'iPhone au troisième trimestre ce qui a entraîné une chute de 27 pour cent de son bénéfice net, mais il est néanmoins parvenu à dépasser les attentes des analystes.


Sur les trois mois achevés fin juin, la marque à la pomme a écoulé 40,40 millions d'unités de son appareil vedette. Son bénéfice net a toutefois atteint 7,8 milliards de dollars et le bénéfice par action est ressorti à 1,42 dollar. Dans le même temps, le chiffre d'affaires a reculé de 15 pour cent à 42,4 milliards de dollars ce qui est un peu mieux que les 42,1 milliards espérés par les analystes. La prévision pour le trimestre en cours est également supérieure aux attentes : le groupe vise entre 45,5 et 47,5 milliards de dollars, quand les analystes tablaient jusqu'ici sur le bas de cette fourchette.

Apple est actuellement à la recherche de relais de croissance pour remplacer l'iPhone qui représentait, depuis plusieurs années, la plus grosse part de ses revenus et bénéfices. Le problème est d'autant plus important à régler que ce n'est pas le seul appareil vedette du groupe à être en perte de vitesse. Les ventes trimestrielles de la tablette iPad sont également en recul de 9 pour cent sur un an à 9,95 millions d'unités, et celles des ordinateurs Mac ont baissé de 11 pour cent à 4,25 millions d'unités.

D'éventuels projets du groupe dans la télévision en ligne ou l'automobile suscitent d'importantes spéculations, mais il n'a pour l'instant sorti qu'une seule nouvelle catégorie d'appareils : la montre connectée Apple Watch l'an dernier.

Apple n'a jamais divulgué de chiffres de ventes de sa montre, mais le cabinet de recherche IDC a estimé la semaine dernière qu'elles avaient plongé de 55 pour cent sur le trimestre achevé fin juin. La division dans laquelle ces ventes sont comptabilisées accuse ce trimestre une nette baisse de son chiffre d'affaires  de 16  pour cent.

Huawei a annoncé une augmentation de 40 pour cent sur un an de son chiffre d'affaires au premier semestre de 2016, grâce aux ventes de smartphones, en croissance continue. Les ventes de Huawei ont atteint 245,5 milliards de yuans de janvier à juin, selon les résultats audités de l'entreprise.


Huawei a également indiqué que son bénéfice net a enregistré une croissance de 33 pour cent en 2015 sur un an, à 36,9 milliards de yuans, pour un chiffre d'affaires de 395 milliards, en augmentation de 37 pour cent. "" Nous sommes confiants que Huawei va poursuivre sa croissance actuelle et terminer l'année sur un résultat financier positif, soutenu par la saine activité actuelle "", a déclaré sa directrice financière, Sabrina Meng.

Huawei est un des plus importants équipementiers en infrastructures de télécommunications au monde, mais ses produits à destination du grand public sont encore peu connus en dehors de la Chine. Ceux-ci ont pourtant fortement contribué aux résultats en enregistrant une hausse de 73 pour cent l'an dernier, à 129,1 milliards de yuans, ses smartphones arrivant en troisième position des ventes mondiales derrière Samsung et Apple, avec 8 pour cent du marché, selon une étude d'International Data Corporation (IDC).

Le groupe informatique américain Microsoft a terminé mieux que prévu son exercice décalé clos fin juin, grâce à ses efforts dans les services en ligne ou Cloud. Le bénéfice net annuel s'est envolé de 38 pour cent à 16,8 milliards de dollars.


Sur le seul quatrième trimestre, le groupe a dégagé un bénéfice net de 3,1 milliards, contre une perte d'ampleur similaire un an plus tôt où il avait souffert d'importantes charges liées à des restructurations et des dépréciations dans les activités de fabrication de smartphones rachetées à Nokia.

Le chiffre d'affaires a reculé pour sa part de 7 pour cent à 20,6 milliards de dollars au dernier trimestre, et de 9 pour cent à 85,3 milliards sur l'ensemble de l'année.

En tenant compte de revenus différés liés à Windows 10, la nouvelle version de son système d'exploitation sorti il y a un an, le chiffre d'affaires aurait toutefois progressé de 2 pour cent à 22,6 milliards de dollars au quatrième trimestre, un niveau supérieur aux attentes du marché.

"" L'année passée a été cruciale, à la fois dans notre propre transformation et dans les partenariats avec nos clients qui gèrent leurs propres transformations numériques "", a commenté le directeur général, Satya Nadella. ""Le Cloud de Microsoft a un important élan auprès des clients et nous sommes bien positionnés pour saisir de nouvelles opportunités dans l'année à venir "", a-t-il assuré.

Satya Nadella s'est efforcé de faire revenir Microsoft sur le devant de la scène, après le virage raté du mobile. Il a notamment mis l'accent sur les services en ligne (Azure, Office 365), énormément réduit la voilure dans les smartphones, et mis tout récemment plus de 26 milliards de dollars sur la table pour racheter le réseau social professionnel LinkedIn.

Face au changement climatique qui affecte aujourd'hui plus que jamais le monde entier, tous les secteurs responsables d'un certain pourcentage d'émissions de gaz à effet de serre, qu'il soit bas ou élevé, veillent à limiter toute activité nuisible à l'environnement ou à trouver de nouvelles solutions, afin de surmonter le défi environnemental et réduire l'empreinte carbone. Le secteur des télécommunications est également  touché par ce problème.


L'empreinte carbone mondiale du secteur des télécommunications et des TIC en particulier représente, à elle seule, 2 pour cent du total des émissions, ce qui équivaut à celles du secteur aéronautique. Il est prévu que ce pourcentage double d'ici 2020 pour atteindre 4 pour cent, et que l'usage mondial de l'internet augmente de 30 à 40 pour cent par an. Par conséquent, dans 10 ans, le trafic de données sur internet pourrait atteindre 30 fois le taux actuel et donc ce secteur consommerait près de 60 pour cent des ressources mondiales d'énergie. Ajoutons à cela la question des déchets électroniques dont le nombre augmente parallèlement au développement des technologies de télécommunications, et ceci constitue une menace additionnelle à l'environnement.

Nous savons bien que le Cloud offre des ressources communes aux consommateurs, à des coûts très abordables, et que les centres de données sont gérés d'une manière durable, utilisant l'énergie renouvelable, si possible, afin de réduire les coûts énergétiques. Toutefois, le prix abordable et la disponibilité du Cloud aboutiront à un trafic de données et un taux d'utilisation de l'internet plus élevés, ce qui affectera l'efficacité énergétique. Voilà pourquoi, il a fallu trouver des solutions visant à rendre les réseaux de télécommunications plus écologiques.

Tout d'abord, afin de garantir une faible consommation d'énergie, il faut déployer des réseaux définis par logiciels (Software Defined Networks ou SDN) ou des réseaux virtuels. Des solutions cyber-physiques sont aussi indispensables, telles que la gestion des machines virtuelles et des CaaS (Containers as a service) à faible consommation d'énergie, ainsi qu'une infrastructure d'énergie renouvelable. Il est nécessaire aussi d'opter pour une surveillance thermique perpétuelle des centres de données et d'adopter des solutions thermiques pour les machines virtuelles (VM) et les CaaS.

D'autre part, le défi principal que devra relever la 5G sera d'offrir la capacité requise tout en réduisant la consommation d'énergie et les coûts. Dans ce cadre, les solutions les plus efficaces reposent sur les réseaux hétérogènes constitués à la fois de grandes (macro) et petites cellules. L'augmentation des petites cellules permettra de couvrir les régions à grande demande de trafic, tout en maintenant une faible consommation d'énergie et de haut débit. Une autre solution est liée à l'utilisation de plus de fréquences radio, afin de renforcer la capacité et répondre à la demande de trafic.

Toutes ces solutions permettront de réduire la consommation en énergie sans pour autant échouer à subvenir à la demande grandissante en matière de haut débit. Voilà pourquoi, le secteur des télécommunications doit dorénavant se concentrer sur des stratégies et politiques écologiques, afin de contribuer aux efforts mondiaux visant à contrer le réchauffement climatique et limiter ses répercussions qui menacent l'humanité toute entière.

Le marché de la publicité numérique a progressé de 6 pour cent au premier semestre de 2016 en France et devrait continuer sur ce rythme, selon l'Observatoire de l'e-pub.


Sur le premier trimestre à lui seul, la pub numérique a dépassé d'une courte tête la TV avec 30 pour cent des investissements dans les médias, contre 29,7 pour cent pour la pub télévisée et 18,1 pour cent pour la presse, selon l'étude réalisée par le cabinet PwC pour le Syndicat des régies internet (SRI) et l'Union des entreprises de conseil et d'achats médias (Udecam).

La publicité sur mobile a tiré le marché du numérique avec un bond de 71 pour cent au premier semestre de 2016. Les investissements sur mobile s'accélèrent et représentent 425 millions d'euros. Par catégorie, les liens sponsorisés ou "" Search "" restent le principal secteur de la publicité numérique (56 pour cent). Le "" Search "" progresse de 3 pour cent et compte pour 929 millions d'euros.

Le "" Display "" (bannières, vidéo) est en croissance de 13,7 pour cent et compte pour 547 millions d'euros. Il représente désormais 33 pour cent des investissements numériques. Dans cette catégorie, la pub sur les réseaux sociaux montre une forte progression de 59 pour cent sur la période. Le solde (affiliation, comparateurs et e-mailing) ressort stable et atteint un total de 222 millions d'euros, soit 11 pour cent des investissements.

La publicité programmatique a franchi pour la première fois la barre des 50 pour cent du "" display "", ce qui signale l'automatisation croissante de cette industrie. Le programmatique devrait même atteindre 60 pour cent du marché sur l'année, estime Matthieu Aubusson, alors que la presse et la télévision s'y mettent aussi.

L'opérateur européen de satellites Eutelsat a annoncé avoir engagé la cession de sa participation dans Hispasat, société contrôlée par le groupe espagnol d'infrastructures Abertis.


Eutelsat détient une participation de 33,69 pour cent dans cet opérateur de satellites et entend céder cette part en exerçant l'option de vente accordée en 2008 par Abertis, actionnaire majoritaire d'Hispasat. Le groupe ne fournit aucune indication chiffrée sur la valeur de cette part, précisant que cette dernière "" sera déterminée par un expert indépendant "".

Abertis a, pour sa part, écarté l'idée de racheter la participation détenue par Eutelsat dans Hispasat. Le groupe espagnol conteste la validité de cette option de vente et indique que le pacte d'actionnaires prévoit que ces derniers restent présents au sein d'Hispasat, "" au moins jusqu'à fin juillet 2017 "".

Cette cession est annoncée alors que le groupe traverse une mauvaise passe, ce qui l'a conduit à abaisser drastiquement ses objectifs et à réduire ses investissements.

L'Alliance eHealth France, qui regroupe les entreprises françaises spécialisées dans le domaine de la santé connectée, souhaite "" une mise en œuvre rapide "" de la "" stratégie nationale e-santé 2020 "" annoncée par Marisol Touraine, afin que "" cette révolution entre enfin dans sa phase opérationnelle "".


Cette alliance, qui regroupe différentes fédérations comme les entreprises du médicament (Leem) et le Syndicat national de l'industrie des technologies médicales ou Snitem, réclame en particulier "" l'accélération de l'adaptation du cadre organisationnel et administratif "" pour l'e-santé.

"" Plusieurs projets ayant démontré leur efficacité (...) restent bloqués par inadaptation du cadre administratif "", déplorent les industriels. Ils citent à titre d'exemple la généralisation du "" télé-suivi "" de prothèses cardiaques, "" techniquement mûr "" mais qui reste entravé par "" l'absence de tarification de l'acte médical associé et par l'incapacité de l'assurance maladie de fonctionner sur la base d'une facturation dématérialisée "".

La ministre de la Santé Marisol Touraine a présenté une stratégie nationale relative à l'e-santé, visant notamment à "" simplifier les démarches "" des patients et à développer la médecine connectée pour assister les médecins dans leurs diagnostics, tout en prévoyant une collaboration entre professionnels de santé, patients et acteurs économiques.

Un conseil stratégique sera installé pour la mise en œuvre de cette stratégie. Il réunira des représentants des professionnels du secteur, des usagers, des industriels et les institutions publiques concernées.