Hyundai Motor Company
est devenu un membre du secteur de normalisation de l'UIT (UIT-T), soulignant l'importance d'augmenter la collaboration entre les secteurs des technologies automobiles et des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans une ère caractérisée par une convergence rapide.


La participation de Hyundai à l'UIT soutiendra l'entreprise pour qu'elle puisse mettre en place sa plate-forme de "" voitures intelligentes hyper-connectées "", qui inclut des services d'entretien intelligents et à distance, la conduite autonome, le flux intelligent de trafic et un "" centre de mobilité "" connecté pour promouvoir la sécurité et la gestion de données au niveau des voitures connectées.

Cette mesure coïncide avec les efforts déployés par l'UIT pour garantir une plate-forme unique et globale pour la collaboration entre les secteurs automobiles et des TIC ; des efforts qui ont déjà mené au développement d'une série de normes par l'UIT pour l'industrie automobile.

En tant que nouveau membre, Hyundai soutiendra le développement coordonné de systèmes de transport intelligents qui amélioreront l'expérience des passagers et la sécurité routière et réduira l'embouteillage et les émissions qui en résultent.

 


Samsung Electronics
a annoncé qu'il envisageait de se scinder en deux entités distinctes, alors qu'il est sous pression pour revoir son style de gouvernance dans une période cruciale de transition générationnelle au sommet.


Le géant sud-coréen cherche à assurer une transmission du pouvoir en douceur à Lee Jae-Yong, vice-président de Samsung Electronics et héritier présomptif du patriarche Lee Kun-hee.

Le sud-coréen, navire-amiral du conglomérat Samsung, tente de limiter la casse après le fiasco du Galaxy Note 7, censé être son produit phare, mais dont les batteries se sont mises à exploser.

Samsung explique qu'il envisage de diviser le groupe en deux : une société de holding et une unité opérationnelle. Il lui faudra au moins six mois pour étudier cette éventualité, ajoute le groupe. Il dit aussi qu'il augmentera les dividendes versés aux actionnaires à plus de 4000 milliards de wons cette année, soit plus de 30% sur un an.

C'est "" un premier pas constructif "", a réagi le fonds d'investissement américain Elliott, actionnaire minoritaire et activiste, qui réclame une meilleure gouvernance. Pour autant, le fonds américain continue de mettre la pression sur Samsung et dit espérer "" des changements plus importants à l'issue de l'examen de la structure de l'entreprise "".

Elliott a proposé que Samsung soit scindé en deux entités indépendantes, avec d'un côté les activités financières et de l'autre les opérations industrielles. Le fonds, géré par le milliardaire Paul Singer, détient environ 0,62% du capital de Samsung Electronics. Il plaide aussi pour une entrée de Samsung à la Bourse de New York et lui demande de verser aux actionnaires un dividende exceptionnel de 30 000 milliards de wons.


L'opérateur de services mobiles par satellite Thuraya Communications Company a rejoint l'Alliance LoRa, soutenant sa mission qui vise à normaliser les liaisons sans fil à faible consommation énergétique ou LPWAN (Low Power Wide Area Networks) déployées dans le monde.


L'Alliance LoRa a été lancée en 2015 pour définir et promouvoir une norme à faible consommation énergétique, sécurisée pour la connectivité à faible consommation énergétique et à longue portée relative à l'internet des objets (IoT). Elle vise à promouvoir les applications IoT, machine-to-machine (M2M), ainsi que les applications industrielles et de la ville intelligente, et a déjà généré un grand intérêt et une grande participation durant les 18 premiers mois de son émergence. Les utilisateurs finaux peuvent aujourd'hui utiliser la technologie LoRaWAN sur le réseau de Thuraya.

La norme LoRaWAN est le premier protocole LPWAN pour les développeurs de solutions LPWAN. Il offre l'interopérabilité et la sécurité aux opérateurs qui déploient des réseaux ouverts et privés. Des villes ou pays entiers peuvent être couverts par quelques stations de base sans avoir besoin d'un déploiement préliminaire et de garantir l'entretien de milliers de nœuds ; minimisant par conséquent l'investissement.


Tout le monde s'impatiente  en attendant le lancement de la 5G qui promet de fournir la vitesse de connexion idéale pour tout type d'objets connectés, en allant des appareils basiques tels que les smartphones jusqu'aux systèmes les plus complexes tels que les voitures, maisons et villes intelligentes. A l'avenir, ce qui est aujourd'hui connu sous le nom d'""appareil "" se transformera en nœud appartenant à l'énorme réseau qui nous entoure. Tout objet connecté jouera le rôle de portail qui permettra à l'utilisateur de profiter d'une infinité de possibilités et d'expériences grâce à l'accès rapide au Cloud. Voitures autonomes, drones, robots, technologies vestimentaires et senseurs intégrés devraient presque être à la portée de tout le monde. Mais, pour que ces espoirs se matérialisent, plusieurs éléments-clés doivent être pris en considération.


Dans le cadre de la course à la 5G, l'internet des objets à bande étroite (Narrowband IoT ou NB-IoT) est la technologie radio normalisée par le 3GPP qui offre un accès à la nouvelle génération d'objets connectés par l'intermédiaire de liaisons sans fil à faible consommation énergétique (LPWA). Cette technologie garantit des avantages techniques assez importants  qui visent à accélérer l'innovation dans le domaine de la 5G, que ce soit en termes de coûts, d'autonomie de la batterie ou même de couverture à grande échelle. Ces éléments étant nécessaires pour l'amélioration de l'internet des objets, nombreux sont les opérateurs et fabricants d'équipement qui proposent des démonstrations du NB-IoT.

La disponibilité de spectre de fréquences étant de plus en plus limitée, les réseaux de 5G mobile devraient être assez agiles, afin de livrer la bonne quantité de données au bon appareil de la façon la plus efficace. Dans le but de réaliser les objectifs de la 5G, il faudra profiter des bandes de fréquences autorisées et explorer de nouveaux moyens d'utilisation des bandes non autorisées du spectre pour répondre à la demande croissante de données.

A quoi sert le NB-IoT ?

Le NB-IoT permet aux appareils et senseurs à faible facteur d'encombrement de se connecter facilement et de façon efficace au spectre autorisé de la bande passante étroite. Cela réduit la surcharge du réseau sur les bandes cellulaires insuffisantes, tout en améliorant sa capacité et l'efficacité du spectre. Les fabricants d'appareils et opérateurs peuvent également en profiter en réutilisant le réseau existant et les nouvelles technologies.

Toutefois, il ne s'agit pas du seul avantage de l'internet des objets à bande étroite. Cette technologie soutient également la couverture des espaces fermés et des grandes superficies, et ce sans avoir recours à des équipements trop complexes et avec une faible consommation d'énergie. Il faut certainement prendre tous ces éléments en compte en planifiant des applications rurales ou urbaines basées sur les senseurs.

Pourquoi faut-il en profiter ?

Le NB-IoT facilite la création d'une large gamme de nouveaux produits et cas d'utilisation. Les opérateurs de téléphonie mobile peuvent ainsi profiter des nouveaux appareils et technologies pour créer de nouvelles sources de revenus sans surcharger leurs réseaux à tel point que la qualité de leurs services traditionnels se dégrade. Les fabricants peuvent à leur tour proposer des solutions à très grande échelle que ce soit pour les consommateurs ou pour des applications agricoles, industrielles et gouvernementales, entre autres, et ce à des prix bon marché afin d'accélérer l'adoption.

Qu'en pensent les professionnels ?

Plusieurs grandes entreprises de télécommunications et fabricants d'appareils et d'équipements sont très enthousiastes et optimistes à propos de l'internet des objets à bande étroite. Pour Ben Timmons, directeur supérieur du développement des affaires chez Qualcomm Europe, le NB-IoT peut être considéré comme une technologie 5G puisqu'il offre la possibilité de réduire la consommation d'énergie.

"" L'internet des objets à bande étroite continuera de se développer à fur et à mesure que les normes évoluent "", précise-t-il. "" Ce n'est pas comme si nous allions l'implémenter puis nous en débarrasser "", poursuit-il.

"" Le haut débit mobile connaîtra de grands changements avec la 5G. Je pense que les changements touchant l'internet des objets à bande étroite seront un peu plus incrémentaux "", termine-t-il.

Ainsi, le NB-IoT nous offre une vision de ce que les objets du futur seront et feront. Il nous montre comment ces objets restructureront nos vies tout en nous permettant d'aller toujours de l'avant. Il fournira de même à l'industrie le temps dont elle a besoin pour trouver les normes et technologies nécessaires pour garantir une 5G à multiples facettes.


Les entreprises de télécommunications jouent un rôle principal dans le cadre de l'innovation numérique qui touche différents domaines tels que les médias, les services bancaires et l'industrie automobile. Font-ils par contre les efforts nécessaires pour favoriser la transformation numérique de leurs propres business ? Ces deux missions sont-elles vraiment compatibles ?


Les opérateurs font aujourd'hui face à deux grands défis stratégiques. D'abord, ils se trouvent menacés par les opérateurs de réseaux virtuels (MVNO), connus aussi sous le nom d'opérateurs sans réseaux, qui revendent des services fournis par les grands opérateurs de téléphonie mobile à des prix souvent beaucoup plus abordables, tout en proposant des offres plus flexibles. Mais, les MVNO ne sont pas les seuls acteurs qui posent problème, sachant que les OTT, tels que Skype,  WhatsApp, Viber, Netflix et Roku, deviennent de plus en plus puissants au sein de l'industrie des télécoms, obligeant ainsi les entreprises de télécommunications à trouver des moyens pour éviter la perte d'abonnés.

Les points forts des grandes entreprises

Les grandes entreprises de télécommunications possèdent plusieurs avantages qui les démarquent des MVNO et acteurs OTT. Leur présence physique ‒ à travers les points de vente ‒ complétée par des offres numériques spéciales, leur permet de surpasser les startups qui sont incapables de fournir une expérience optimale aux clients. La plupart du temps, les grands opérateurs offrent également des services de meilleure qualité et de meilleurs débits.

Par exemple, en France, Free opte pour une politique du service accessible, bon marché et polyvalent (souscription, livraison et changement de FAI ultrarapides, ainsi qu'une installation facile et une Freebox gratuite), alors qu'Orange recherche plutôt la qualité (Meilleur réseau 4G en France, Livebox sans refroidissement par ventilation et interventions de dépannage gratuites si la panne est due à Orange).

Par contre, la sécurité est l'un des principaux points faibles des entreprises de télécommunications traditionnelles. Il suffit d'observer les fuites de données qui compromettent facilement la réputation des opérateurs, en perdant la confiance des clients, sans oublier la surcharge du réseau qui représente elle aussi un défi important. Tel est le cas de l'opérateur britannique O2 qui fait face à un vol de données qui ont été ensuite vendues sur le web profond, ce qui lui a coûté sa bonne réputation auprès des clients.

Toutefois, il existe certaines entreprises qui représentent une vraie concurrence. Prenons par exemple WhatsApp qui offre des appels et une messagerie illimités sans soumettre les abonnés à des coûts supplémentaires. Les consommateurs ont donc de plus en plus tendance à utiliser ce type d'applications au lieu de dépenser beaucoup d'argent sur les services de voix proposés par les opérateurs, surtout dans les pays où les appels téléphoniques sont considérés relativement chers comme le Liban. Mais, il faut dire que les appels via WhatsApp ne sont pas toujours de bonne qualité  et que, en général, les acteurs OTT ne fournissent pas la meilleure expérience aux clients, et c'est en fait cette expérience qui construit la réputation. Les entreprises de télécoms doivent donc se concentrer sur la fourniture d'un service omnicanal qui garantit une expérience exceptionnelle au niveau des points de vente, du mobile et des services en ligne.

Que faire pour y remédier?

Les entreprises de télécoms doivent trouver et développer de nouvelles sources de revenus, créer de nouvelles offres qui soient différentes des packs traditionnels et innover davantage. Ils doivent se concentrer sur quatre éléments, à savoir : les données, les technologies, l'évolution des clients et les collaborations.

Les données permettent aux entreprises de comprendre le comportement et les préférences des clients et d'adapter leurs offres à cette demande. Les technologies, elles, évoluent rapidement, ce qui a rendu les consultations traditionnelles inefficaces. Quant aux clients, il est impossible de prédire ce qu'ils ce qu'ils voudront dans le futur, alors il vaut mieux se concentrer sur ce qu'ils veulent aujourd'hui et le leur fournir rapidement et correctement.  Enfin, sachant que les acteurs OTT représentent une grande menace, les entreprises de télécommunications devraient entrer en partenariat avec eux au lieu de les concurrencer. La collaboration est donc d'une grande importance de nos jours. Les entreprises traditionnelles peuvent également transformer leur business une culture organisationnelle qui encourage les meilleurs employés à trouver des solutions pour faire face aux défis, sans pour autant tenir compte de la hiérarchie habituelle et des procédures compliquées de prise de décisions.

Ainsi, avec l'émergence de nouveaux acteurs dans l'industrie, que ce soit sous forme de nouvelles marques ou de nouveaux produits et services, les entreprises de télécoms devraient rester à jour en termes d'innovations technologiques et de tendances numériques, quelles que soient leur taille, leur part de marché et leurs capacités.

Le troisième trimestre de 2016, qui vient de prendre fin, démontre, dans la publication des bilans financiers  de différentes entreprises, des  variantes signalant soit une augmentation ou une diminution  de leur chiffre d'affaires  dont certains accusent des pertes de la croissance ou restent stables.  L'analyse de leurs bilans détermine  leurs objectifs pour le prochain trimestre. Nous vous présentons ci-dessous ceux de quelques entreprises éminentes dans le domaine des télécommunications et des  TIC.


Le Groupe Ooredoo annonce une augmentation de 4% de son bénéfice net

Les revenus du groupe se sont stabilisés à 24 milliards QAR. L'EBITDA s'est encore stabilisé à 10 milliards QAR avec une marge améliorée de 42 pour cent, représentant une amélioration dans la performance opérationnelle en comparaison aux 41 pour cent durant les 9 mois de l'exercice  2015. D'autre part, le bénéfice net du Groupe Ooredoo a augmenté de 4 pour cent pour atteindre 1,8 milliards QAR grâce aux fortes contributions d'Ooredoo au Qatar, à Oman, en Indonésie, en Algérie et aux Maldives.


Au niveau de la croissance des données au niveau des consommateurs et entreprises clients, le revenu provenant de la consommation de données a augmenté pour atteindre 39 pour cent du revenu du Groupe. Les revenus provenant de la consommation de données ont à contribué de 9,4 milliards QAR durant les 9 mois de 2016.

Le revenu B2B du Groupe a aussi augmenté de 17 pour cent pour atteindre 4,1 milliards QAR durant les 9 mois de 2016, reflétant les investissements continus d'Ooredoo dans les services des entreprises clients.

D'autre part, le parc de clients a augmenté de 16 pour cent pour atteindre 133 millions, grâce à la forte croissance en Indonésie, au Myanmar, à Oman, en Iraq, en Tunisie, en Algérie, aux Maldives et en Palestine.

Nokia réduit sa perte nette au 3T

Le géant finlandais des équipements télécoms Nokia a annoncé avoir ramené sa perte nette à 125 millions d'euros au 3T, troisième rapport intérimaire depuis sa fusion avec Alcatel-Lucent. Nokia avait accusé une perte de 665 millions d'euros au trimestre précédent et un bénéfice pro forma de 152 millions d'euros au troisième trimestre de 2015, avant l'acquisition de l'équipementier français.

Le chiffre d'affaires s'est établi à 5,89 milliards d'euros, en hausse de 5,5 pour cent par rapport au deuxième trimestre et multiplié par 1,9 sur un an.

La division des réseaux Nokia Networks, cœur de métier de Nokia, a enregistré un nouveau recul de ses performances sur un an mais son chiffre d'affaires et sa marge opérationnelle se sont redressés par rapport au trimestre précédent. Les ventes de la division, qui représentent 90 pour cent des ventes du groupe, se sont élevées à 5,3 milliards d'euros, sur la période juillet-septembre, contre 5,2 milliards au deuxième trimestre, et le bénéfice opérationnel est monté à 432 millions contre 312 millions.

Ericsson dévoile l'ampleur de la catastrophe

Ericsson a dévoilé le détail de ses résultats au troisième trimestre, dont il avait déjà indiqué qu'ils seraient catastrophiques, et qui montrent une perte nette de 233 millions de couronnes ou 24 millions d'euros.

Le groupe e enregistré un recul de 14 pour cent du chiffre d'affaires, marge brute au plus bas depuis 2001, résultat d'exploitation réduit à la portion congrue. La perte nette atteint finalement 233 millions de couronnes, contre un bénéfice de 3,1 milliards un an auparavant. Le chiffre d'affaires est tombé à 51,1 milliards de couronnes, et le taux de marge brute a chuté de 5,6 points à 28,3 pour cent.

"" Les tendances négatives pour le secteur lors du premier semestre 2016 se sont encore accélérées, touchant les ventes du troisième trimestre, principalement dans le haut débit mobile "", a commenté le groupe.

En Amérique du Nord, la baisse des ventes a atteint 8 pour cent, et dans les différentes régions d'Ericsson qui recouvrent l'Europe, elle est comprise entre 2 et 20 pour cent. Ericsson ne croit pas à une amélioration dans l'immédiat.

Orange : chiffre d'affaires en légère hausse

Orange a publié un chiffre d'affaires en légère progression de 0,4 pour cent  sur le troisième trimestre à 10,32 milliards d'euros. Le groupe de télécoms a ainsi confirmé l'ensemble de ses objectifs pour l'exercice en cours.

Sur les neuf premiers mois de l'année, les ventes du groupe sont en progression de 1,9 pour cent à 30,4 milliards d'euros, avec un excédent brut d'exploitation (Ebitda) en hausse de 1,7 pour cent à 9,51 milliards d'euros.

Les services mobiles sont en baisse de 3,8 pour cent sur la période, du fait d'une baisse des revenus d'itinérance ainsi qu'une progression des offres cartes SIM seules, qui représentent désormais 61 pour cent du marché, en hausse de 13 pour cent sur un an.

Orange voit en revanche progresser de 2,8 pour cent sur un an sa base de clients mobile, à 20,64 millions de clients au 30 septembre, donc 50pour cent sont désormais équipés en 4G.

Sur le fixe, l'opérateur voit ses ventes progresser de 0,7 pour cent, sous l'effet d'une hausse de 5,8 pour cent des offres haut débit. Le groupe compte désormais 11,06 millions d'abonnés haut ou très haut débit fixe, dont 1,31 million équipés en fibre contre 827 000 un an plus tôt.

Sur l'Afrique et le Moyen-Orient, le chiffre d'affaires augmente de 5,1 pour cent à 1,37 milliard d'euros, après l'intégration des deux récentes acquisitions : Tigo en République démocratique du Congo et Cellcom au Liberia. L'opérateur profite, dans cette région, d'une forte hausse des services de données mobiles de 34 pour cent et d'une forte hausse des ventes d'Orange Money de 48 pour cent, ainsi que d'une hausse de sa base de clients.

Capgemini : c.a en léger repli

Le groupe français de services informatiques Capgemini a publié un chiffre d'affaires en léger recul de 0,6 pour cent sur le troisième trimestre à 3,02 milliards d'euros, et confirmé ses objectifs sur l'ensemble de l'exercice.

Sur les neuf premiers mois de l'année, le groupe a connu une hausse de ses ventes de 7,3 pour cent à 9,28 milliards d'euros contre 8,64 milliards sur la même période en 2015.

Les activités numériques, l'exploitation de logiciels et stockage sur des serveurs distants ont conservé une croissance élevée de 25 pour cent à taux de change constant, et représentent désormais 29 pour cent du chiffre d'affaires sur les neuf premiers mois.


PCCW Global
a choisi Djibouti Data Center (DDC) pour faciliter l'expansion du réseau et garantir la colocation et les services d'accès au câble de fibre sous-marin en Afrique de l'Est.


Djibouti Data Center a été établi suivant les normes de centres de données Tier III et est considéré comme point de rencontre pour les systèmes sous-marins de câbles en fibre y compris le nouveau câble sous-marin Asia-Africa-Europe-1 (AAE-1), conçu pour connecter l'Asie, le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Europe.

Jordick Wong, vice-président responsable de la gestion des produits et des relations avec les fournisseurs chez PCCW Global a indiqué : ""DDC est un élément important pour le développement panafricain à large échelle et pour l'expansion de plans. En ajoutant AAE-1 aux biens régionaux de PCCW Global au niveau des câbles sous-marins de fibre existants, nous serons capables d'offrir plus de services robustes, une faible latence et plus de diversité, renforçant ainsi le niveau des services offerts à nos clients. ""

Anthony Voscarides, PDG de Djibouti Data Center a précisé : "" nous sommes très ravis du fait que PCCW Global va rejoindre l'écosystème de DDC, parce que ceci renforce le développement et l'introduction de nouveaux services, ce qui va promouvoir le bien-être économique et social dans la région. ""

La compagnie américaine Hyperloop One et l'Autorité des routes et des transports (RTA) de Dubaï ont signé un accord pour évaluer la faisabilité de la construction d'un système de transport futuriste à grande vitesse.


"" Nous sommes ici pour signer un accord historique avec nos partenaires de la RTA (...) et nous allons commencer à évaluer la possibilité de fournir le premier système Hyperloop "", a déclaré Rob Lloyd, patron de l'entreprise américaine, avant la cérémonie de signature.

"" Nous allons d'abord nous concentrer sur la valeur qu'Hyperloop One apporterait à Dubaï et à l'ensemble des Emirats "", a-t-il ajouté.

Le système Hyperloop consiste à propulser à travers un tube des voyageurs dans des capsules à grande vitesse. Hyperloop One, créé en 2014, a procédé à un premier test du système de propulsion en mai dans le désert américain du Nevada, en vue d'une commercialisation en "" 2020-2021 "", selon Josh Giegel, responsable de l'ingénierie de la firme.

ESPRIT, une école tunisienne d'ingénierie, et le QMIC (Qatar Mobility Innovations Center) ont signé un mémorandum d'entente, en vertu duquel ESPRIT adoptera la plate-forme d'internet des objets (IoT) Labeeb du QMIC et la fournira à ses étudiants et startups en tant que service d'appui aux cours et projets académiques relatifs à l'IoT.


Labeebâ„¢ IoT est une plate-forme d'activation des applications de l'internet des objets développée par le QMIC et lancée initialement en mars 2016. La plate-forme ainsi qu'une série d'outils de développement joueront un rôle essentiel dans le développement et le déploiement des nouveaux services et applications de l'internet des objets qui servent l'intérêt des marchés verticaux à des coûts réduits de R&D.

Dans le cadre du mémorandum, ESPRIT utilisera Labeebâ„¢ IoT dans tous ses programmes relatifs à l'internet des objets et travaillera avec le QMIC sur des cas d'utilisation spécifiques qui permettent d'établir des solutions commerciales pouvant bénéficier aux deux parties.

La plate-forme peut faciliter la collecte et le stockage de données de n'importe quel objet ou appareil, traduire les données en idées, et offrir des services IoT aux différents marchés tels que ceux des maisons intelligents, des soins médicaux, des villes intelligentes et plusieurs autres secteurs verticaux.

Le groupe américain Microsoft a averti qu'une vulnérabilité de son logiciel Windows, récemment exposée par son rival Google, était exploitée par des pirates informatiques soupçonnés d'avoir mené des attaques contre des institutions politiques américaines.


Le groupe de pirates, que Microsoft appelle "" Strontium "", a lancé une campagne d'attaques par hameçonnage visant des cibles spécifiques, notamment des agences gouvernementales ou des institutions diplomatiques et militaires, écrit Terry Myerson, vice-président de Microsoft en charge notamment de Windows, sur un blog officiel du groupe.

Les pirates combinent leurs attaques par hameçonnage avec l'exploitation de failles de sécurité dans Windows ainsi que dans Flash, un logiciel d'Adobe, pour installer des portes dérobées sur des ordinateurs afin de pouvoir ensuite s'y introduire à leur guise.

L'hameçonnage consiste à envoyer des courriels personnalisés et semblant émaner d'un organisme officiel afin d'inciter le destinataire à cliquer sur un lien ou une pièce jointe, et récupérer ainsi des informations confidentielles.

Ce n'est pas Microsoft lui-même, mais des chercheurs de Google qui avaient rendu ces failles publiques les qualifiant de "" particulièrement graves "" et précisant "" qu'elles sont activement exploitées "".

Terry Myerson a toutefois critiqué le fait que son rival n'ait pas attendu que le problème soit résolu. "" La décision de Google de dévoiler ces failles avant que des patchs soient largement disponibles et testés est décevante, et fait courir un risque accru aux consommateurs "", déplore-t-il.

Microsoft indique que ses propres patchs de sécurité sont en phase de tests et devraient faire l'objet d'une mise à jour. Terry Myerson assure toutefois que les internautes utilisant le navigateur Edge et la dernière version de Windows 10 ne devraient pas être vulnérables.