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Samsung Electronics
a annoncé qu'il envisageait de se scinder en deux entités distinctes, alors qu'il est sous pression pour revoir son style de gouvernance dans une période cruciale de transition générationnelle au sommet.


Le géant sud-coréen cherche à assurer une transmission du pouvoir en douceur à Lee Jae-Yong, vice-président de Samsung Electronics et héritier présomptif du patriarche Lee Kun-hee.

Le sud-coréen, navire-amiral du conglomérat Samsung, tente de limiter la casse après le fiasco du Galaxy Note 7, censé être son produit phare, mais dont les batteries se sont mises à exploser.

Samsung explique qu'il envisage de diviser le groupe en deux : une société de holding et une unité opérationnelle. Il lui faudra au moins six mois pour étudier cette éventualité, ajoute le groupe. Il dit aussi qu'il augmentera les dividendes versés aux actionnaires à plus de 4000 milliards de wons cette année, soit plus de 30% sur un an.

C'est "" un premier pas constructif "", a réagi le fonds d'investissement américain Elliott, actionnaire minoritaire et activiste, qui réclame une meilleure gouvernance. Pour autant, le fonds américain continue de mettre la pression sur Samsung et dit espérer "" des changements plus importants à l'issue de l'examen de la structure de l'entreprise "".

Elliott a proposé que Samsung soit scindé en deux entités indépendantes, avec d'un côté les activités financières et de l'autre les opérations industrielles. Le fonds, géré par le milliardaire Paul Singer, détient environ 0,62% du capital de Samsung Electronics. Il plaide aussi pour une entrée de Samsung à la Bourse de New York et lui demande de verser aux actionnaires un dividende exceptionnel de 30 000 milliards de wons.