Mitsubishi Heavy Industries (MHI) a annoncé avoir été sélectionné par le groupe britannique Inmarsat pour le placement dans l'espace du premier satellite de télécommunications avancées de la flotte Inmarsat-6.
Le lancement de l'Imnarsat-6 F1 est prévu en 2020. La valeur du contrat n'a pas été dévoilée, mais il s'agit d'une nouvelle importante pour MHI qui peine à remporter des commandes commerciales.
« Inmarsat cherche continuellement à étendre et à diversifier son éventail de partenaires, en particulier dans le secteur stratégiquement important des fournisseurs de lancement », a justifié Rupert Pearce, PDG d'Inmarsat.
MHI se targue d'un taux de réussite de plus de 97% pour la H-2A qui a enregistré 29 succès d'affilée depuis 2005. Ce lanceur, entré en service en 2001, n'a jusqu'à présent connu qu'un échec, en 2003, avec l'exemplaire numéro 6. Lancements effectués avec le modèle H-2B compris, le nombre de succès de suite monte à 35 depuis 2005. Mais parce que les tirs H-2A sont bien plus coûteux que ceux des rivaux, le groupe japonais a eu du mal à décrocher des commandes du secteur privé, y compris auprès des clients compatriotes.
MHI espère proposer à l'avenir des prestations plus compétitives grâce à une nouvelle fusée, H3, censée concurrencer Ariane 6, elle aussi en cours de développement. Le premier vol de cette dernière est d'ores et déjà programmé le 16 juillet 2020.
« Avec le développement du modèle H3, il est clair que MHI s'engage à poursuivre l'innovation. C'est ce que nous recherchons chez nos partenaires et nous attendons une relation longue et fructueuse avec MHI en tant que membre de notre liste de partenaires de lancement », a souligné Pearce.