Le débat sur l’embargo du VoIP aux E.A.U. et autres pays du CCG persiste encore sans aucun signe sur les prochaines régulations.
Selon plusieurs sources et hommes d’affaires, ceci pourrait affecter les entreprises du secteur privé et aura un impact négatif sur la bonne image de l’environnement des affaires de plusieurs pays du CCG.
Les services du VoIP (Voice over Internet Protocol) tels que Skype, WhatsApp, Viber et FaceTime qui permettent de faire un appel gratuit via la connexion IP, sont interdits aux E.A.U.
Des pourparlers se sont tenus récemment entre Microsoft, Apple et le gouvernement des E.A.U. (début 2018, les E.A.U. ont interdit les appels Skype) pour lever l’embargo sur les services de Skype et FaceTime qui étaient illicites aux E.A.U. pour des années.
Plusieurs autres pays au Moyen-Orient dont le Qatar et Oman ont imposé un embargo sur les appels Skype et FaceTime, alors qu’en septembre de l’année dernière l’Arabie saoudite a levé son embargo sur les services d’appels VoIP.
Aux E.A.U., l’embargo a été imposé parce que les lois des télécommunications le stipulent, ce qui permet aux entreprises de télécoms, les plus importantes, à savoir Etisalat et Emirates Integrated Telecommunications Company (connu par du) qui sont toutes les deux étatiques, de monopoliser le secteur.
Les factures de télécommunications des consommateurs aux E.A.U. sont parmi les plus élevées dans la région et l’embargo sur le VoIP exacerbe la situation.
Plusieurs utilisateurs et grandes entreprises utilisent les VPN pour accéder à ces services. Selon les analystes, la levée de l’embargo aidera les petites et moyennes entreprises et donnera un aspect positif à l’environnement des affaires…
Seul le temps nous le dira.