Cisco Systems a annoncé des résultats en demi-teinte et prévoit une baisse de son chiffre d'affaires sur son prochain exercice trimestriel, ce qui en fera la 8ème consécutive.
Cisco, qui présentait les résultats du 4ème trimestre de son exercice 2016/17 décalé, a dégagé un bénéfice net de 2,424 milliards de dollars, en baisse de 14% sur l'année. Le bénéfice ajusté par action est de 0,61 dollar conforme aux prévisions des analystes.
Le chiffre d'affaires, à 12,133 milliards de dollars (-4%) est supérieur aux attentes des analystes mais enregistre son 7ème mois consécutif de recul ce qui correspond aux prévisions livrées par Cisco en mai.
Cisco prévoit pour le trimestre en cours une baisse de 1 à 3% de son chiffre d'affaires et un bénéfice par action ajusté de 0,59 à 0,61 dollar, les analystes s'attendant eux à 0,60 dollar.
Sur l'ensemble de l'année, le groupe a dégagé un bénéfice net de 9,609 milliards de dollars pour un chiffre d'affaires de 48,005 milliards de dollars. La marge brute est, quant à elle passée sur le trimestre à 62,2% pour 63,1% un an avant et sur l'année à 63% pour 62,8% l'exercice annuel précédent.
Cisco a lancé il y a un an un important plan de restructuration s'accompagnant de la suppression de quelque 6 600 emplois sur un effectif de quelque 70 000 personnes. Il a indiqué que ces réductions d'effectifs devraient être achevées d'ici la fin du trimestre en cours et qu'il avait inscrit sur l'ensemble de son exercice annuel des charges avant impôts de 756 millions de dollars, soit environ 90% de la somme prévue, pour les financer.
Par secteur, le groupe a enregistré une progression de son chiffre d'affaires sur le trimestre pour les technologies mobiles (+5%) et les systèmes de sécurité (+3%) mais a vu un recul dans les commutateurs (-9%) et les réseaux de nouvelle génération (-9% également). Pour les centres serveurs, le recul est de 4%.
Les responsables du groupe ont souligné que Cisco s'orientait désormais davantage vers une fourniture de services par abonnements représentant 31% du chiffre d'affaires. Le PDG Charles Robbins a souligné qu'il y « avait encore davantage à faire » même qu'il était « optimiste pour l'avenir ».