Les passionnés d’informatique soulignent toujours que le Wifi et la vie de la batterie sont devenus les formes les plus basiques de la motivation humaine. Afin de refléter ceci, ces « besoins basiques » ont été ajoutés à la hiérarchie des besoins de Maslow représentée dans une pyramide.
Alors qu’elle est supposée être pince-sans-rire, l’image commence à devenir une réalité pour de nombreuses personnes, notamment celles qui vivent dans les lieux urbains de la région. En effet, selon une enquête menée par CommScope se concentrant sur la manière selon laquelle la génération du millénaire façonne les réseaux de demain, 64% des personnes enquêtées (âgées de 15 à 35 ans) qui vivent dans des villes en Amérique du Nord, Europe et Asie considèrent que la connectivité est plus vitale que l’électricité, la plomberie et le transport. Ceci démontre que le futur ne ressemblera pas à notre actuel présent. Les emplois qu’exerceront nos enfants n’existent probablement pas encore. En outre, les cadets n’auront pas besoin d’apprendre à conduire. Probablement, cette génération sera la dernière à conduire des véhicules pour se déplacer ou voyager en voiture. Impressionnant, non ?
La plupart d’entre nous ne réalisent pas à quel point le changement sera rapide ou bien quel impact aura-t-il sur nos vies. Par exemple, bien que la plupart d’entre nous aient entendu parler des véhicules autonomes, quelques-uns considèrent qu’il ne sera pas nécessaire d’apprendre à nos enfants le stationnement en parallèle.
Etant donné que la vitesse de changement est stimulée par de « nouvelles technologies » telles que la robotique, la neuroscience et l’intelligence artificielle, les entreprises font de leur mieux afin de se préparer au futur. Les bâtiments deviennent plus intelligents, les centres de données deviennent plus économes en énergie et les réseaux s’adaptent aux données créées par l’internet des objets.
Les peuples du Moyen-Orient poussent leurs Etats à se préparer pour l’avenir. Un article de McKinsey, publié en 2016, constate que « le Bahreïn, le Qatar et les Emirats arabes unis sont parmi les premiers au monde ayant une pénétration de smartphone de plus de 100% et une adoption des réseaux sociaux de plus de 70% - des pourcentages même plus élevés que ceux enregistrés par les Etats-Unis ». Pour se préparer à leur futur numérique, les gouvernements de la région doivent se concentrer sur la libération du spectre qui est considéré être une rare ressource. Selon le GSMA, le spectre renvoie aux fréquences radio qui ont été allouées à l’industrie mobile et autres départements concernés par la communication hertzienne. Tous les types de communication sans fil, y compris les diffusions de télévision, les programmes de radio, les appareils GPS et le recours au smartphone utilisent le spectre.
Si les opérateurs veulent offrir plus de capacité, ils auront besoin de plus de spectre et donc devront continuer à investir dans les antennes, ce qui ajoutera plus de spectre et capacité dans les environnements urbains peuplés dans la région.
Les gens utilisent plus de données que jamais. Avec l’avènement de la 5G, les opérateurs de réseaux œuvrent pour accélérer le rythme de la mise en place d’un futur numérique. Alors que les consommateurs cherchent des vitesses mobiles plus rapides et des capacités plus grandes sur plusieurs appareils, le réseau de la 5G sera impératif pour la communication quotidienne. Connue par le réseau des réseaux, la 5G exigera plus de spectre. Ceci signifie que la libération du spectre sous-utilisé, qui est consistante et fiable, est absolument essentielle.
Rédigé par Joseph Habib, chef des fournisseurs de services pour le Moyen-Orient et l’Afrique chez CommScope
Traduit de l’anglais par Telecom Review