L'équipementier en télécoms suédois Ericsson a annoncé que sept de ses employés faisaient l'objet d'une enquête en Grèce sur des soupçons de corruption. L'affaire porte sur l'achat en 1999 de radars par la Grèce à Ericsson Microwave Systems, une filiale vendue en 2006.
" Récemment sept actuels et anciens employés d'Ericsson ont été appelés à répondre aux questions du parquet grec dans le cadre de l'enquête préliminaire portant sur les soupçons de corruption présumée ", a indiqué l'équipementier. Le groupe " n'a été contacté par aucune autorité dans cette affaire " et les personnes concernées n'ont pas encore été entendues, a-t-il été précisé.
Un homme d'affaires grec travaillant pour l'équipementier avait été arrêté, accusé d'avoir payé un pot-de-vin de 2 millions d'euros à un homme politique grec pour obtenir un contrat de 540 millions d'euros pour la fourniture de radars.
C'est la deuxième fois en moins d'une semaine que l'équipementier suédois, aux prises avec l'érosion de ses résultats et du cours de son action, reconnaît être visé par une enquête judiciaire. Il avait indiqué que les autorités américaines lui avaient " posé un certain nombre de questions " relatives à ses activités en Chine. D'après le quotidien Svenska Dagbladet, il s'agirait de faits présumés d'abus de biens sociaux.