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Le marché français de la téléphonie, tant fixe que mobile, est reparti à la baisse au troisième trimestre 2017, de 1,2% sur un an, selon l'observatoire des marchés des communications électroniques publié par l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep).

Le marché global subit notamment l'effet d'une baisse du marché mobile, en baisse de 1,1% sur un an, à 3,55 milliards d'euros, après trois trimestres consécutifs de croissance. La téléphonie mobile reste cependant sur une tendance à la hausse au troisième trimestre par rapport au deuxième, progressant de 0,7% d'un trimestre à l'autre.

Entre juillet et septembre, la facture moyenne mensuelle sur mobile est restée stable, dans la continuité des deux premiers trimestres de l'année, à 15,90 euros, mais en baisse par rapport à la même période en 2016 (16,40 euros).

Du côté du fixe, la facture est en revanche en légère hausse, à 32,60 euros par mois en moyenne, contre 32,40 euros entre avril et juin. La facture reste stable par rapport au troisième trimestre 2016.

La tendance observée par l'Arcep vient globalement confirmer les bons résultats présentés par la quasi-totalité des opérateurs sur le troisième trimestre 2017, témoin de la stabilisation globale du marché français des télécoms observée depuis maintenant un an.

Au total, les revenus cumulés des services de communications électroniques, qui concernent le fixe, le mobile ainsi que les services à valeur ajoutée, atteignent 8,09 milliards d'euros, équivalents ou supérieurs aux deux trimestres précédents, malgré la baisse observée sur un an.

Si l'on ajoute les revenus annexes (interconnexion entre opérateurs, gestion des centres d'appel, location de terminaux), la baisse n'est plus que de 0,8% sur un an, à 9,01 milliards d'euros, et même en progression par rapport aux six premiers mois de l'année.

Concernant les usages, l'observatoire confirme une nouvelle fois la poursuite de la progression des usages de données mobiles, multiplié par deux sur un an pour les clients disposant d'un abonnement 3G et 4G. Un Français équipé consomme désormais en moyenne 2,9 giga-octets (Go) par mois.

Effet direct de la fin des frais d'itinérance au sein de l'Union européenne, effective depuis le mois de juin, l'Arcep constate une multiplication par quatre du volume de données mobiles consommées à l'étranger sur un an.

A l'inverse, et sans grande surprise, les SMS poursuivent leur baisse, en repli de 12,6% sur un an, avec toujours cependant 44,9 milliards de SMS échangés sur le trimestre.