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Mobilis, filiale d’Algérie Télécom, a un projet en tête : son expansion vers d’autres marchés africains commençant par Mali, selon Imane Houda Feraoun, ministre algérien de la Poste, d’information et de la communication.

Pour accomplir ce projet, l’opérateur mobile détenu par le gouvernement a reçu une approbation officielle non seulement pour investir, en grande partie, dans son offre d’accès à l’espace télécoms du Mali, mais aussi pour obtenir la quatrième licence télécoms du pays.

Selon Feraoun : « Mobilis est en effet dans la course vers l’acquisition de la quatrième licence mobile du Mali. Les plans d’expansions de Mobilis en Afrique ont été initiés après l’approbation du Conseil des Participation de l’Etat (CPE) ». Il a ajouté que le gouvernement algérien est certain de la capacité de l’opérateur de pouvoir concurrencer avec succès dans d’autres marchés.

« Mobilis a les capacités techniques, managériales et de maîtrise pour travailler dans ce sens. Nous avons de même les moyens financiers pour investir. L’ouverture vers l’étranger est importante pour le développement de la société. Nous avons fait de notre mieux pour proposer une offre, afin d’obtenir la licence. Nous sommes très optimistes ».

Le ministre n’a pas dévoilé jusqu’à présent au gouvernement du Mali le coût de l’offre pour la licence d’exploitation de Mobilis. ITWeb Africa avait annoncé en janvier 2018 que le troisième opérateur malien Alpha Télécommunications Mali (Atel-SA) opérant sous Telecel avait payé 55 milliards XOF (plus de 98 millions de dollars) pour la licence obtenue en 2012 et planifie d’amasser 200 millions de dollars pour desservir le marché.

L’idée derrière le lancement d’une quatrième licence d’exploitation au Mali est d’établir un réseau de télécommunications ouvert, accessible au public.

Selon Modibo Arouna Toure, ministre de l’Economie numérique et la communication au Mali, le gouvernement désir renforcer les investissements dans l'infrastructure de communication et dans la fourniture de nouveaux services. Ces investissements vont « améliorer également la couverture géographique du territoire national et l'accessibilité de la population aux services de télécommunications, créer des ressources supplémentaires pour d'autres secteurs de l'économie nationale, et créer des emplois directs et indirects. En un mot, cela stimulera le marché des télécommunications ».