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L'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a publié les conclusions de sa consultation publique concernant l'attribution des fréquences 2,6 GHz et 3,5 GHz, en vue de leur utilisation pour le déploiement de la 5G et de l'internet fixe très haut débit.

Cette consultation est une étape de plus en vue de l'attribution, avant 2020, de ces deux fréquences aux opérateurs qui pourraient être intéressés.

La bande 3,5 GHz, plus précisément de 3,4 GHz à 3,8 GHz, servira en priorité aux deux usages : une partie, autour du 3,43 GHz sera ainsi réservée à l'accès fixe à l'internet très haut débit dans les territoires où la fibre n'est que difficilement déployable, alors que le reste de la fréquence servira à la 5G.

« L'objectif est de compléter la boîte à outils qui est disponible pour couvrir le territoire en haut et très haut débit fixe », a expliqué le régulateur. L'Arcep espère l'ouverture de la procédure d'attribution pour cette partie de la bande de fréquences en septembre prochain.

La bande 2,6 GHz devrait, de son côté, être utilisée plus particulièrement pour l'évolution des réseaux mobiles professionnels vers le très haut débit et pourrait être attribuée avant la fin de l'année.

L'usage de la bande 3,5 GHz nécessitera cependant des réaménagements dans son utilisation, une procédure courante concernant les bandes de fréquences radios, précise l'Arcep, qui ouvrira cependant une partie de la bande à des projets pilotes sur différentes agglomérations, pour les opérateurs qui en feraient la demande.

Les villes potentiellement concernées sont Lyon, Nantes, Lille, Le Havre, Saint-Etienne et Grenoble, mais la liste pourrait s'élargir selon les projets de pilotes reçus par l'Arcep, a ajouté l'Autorité. La procédure d'attribution du reste de la bande 3,5 GHz sera préparée à partir de 2018, a également ajouté le régulateur.