Une vague de cyberattaques sans précédent a frappé une centaine de pays, affectant le fonctionnement de nombreuses entreprises et organisations, dont les hôpitaux britanniques et le constructeur français Renault.
De la Russie à l'Espagne et du Mexique à l'Australie, des dizaines de milliers d'ordinateurs ont été infectés par un logiciel de rançon exploitant une faille dans les systèmes Windows, divulguée dans des documents piratés de l'agence de sécurité américaine NSA.
Le service public de santé britannique (NHS), cinquième employeur du monde avec 1,7 millions de salariés, semble avoir été la principale victime et potentiellement la plus inquiétante en mettant en danger des patients de ces attaques.
Mais il est loin d'être le seul. Le constructeur automobile français Renault a indiqué avoir été affecté et des sites de production étaient à l'arrêt en France mais aussi en Slovénie, dans la filiale de Renault, Revoz.
La Banque centrale russe a annoncé que le système bancaire du pays avait été visé par la cyberattaque, ainsi que plusieurs ministères, et que les pirates avaient tenté de forcer les installations informatiques du réseau ferroviaire.
Le géant américain de livraison de colis FedEx ou encore la compagnie de télécoms espagnole Telefonica ont également été affectés.
Selon la société de sécurité informatique Kaspersky, la Russie est le pays qui a été le plus touché par ces attaques. L'attaque est « d'un niveau sans précédent » et « exigera une investigation internationale complexe pour identifier les coupables », a indiqué l'Office européen des polices Europol dans un communiqué.