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L'opérateur américain de téléphonie mobile Sprint a réaffirmé que ses 5000 emplois annoncés par le président élu Donald Trump étaient bien des nouveaux emplois, démentant des rumeurs selon lesquelles ils avaient déjà été annoncés en 2015.

Il a en revanche confirmé qu'ils faisaient partie des 50 000 postes que sa maison-mère, le groupe japonais SoftBank, a promis plus tôt cette année de créer aux Etats-Unis.

L'opérateur avait indiqué pour sa part s'être engagé à " créer ou rapatrier " dans le pays 5000 emplois d'ici la fin mars 2018, sans préciser où exactement.

Certains blogs ont alors dénoncé une fausse nouvelle, mettant en avant un article du Kansas City Star, le journal local de la ville où Sprint est basé, remontant à avril 2015 et évoquant déjà un plan de l'entreprise pour embaucher 5000 personnes aux Etats-Unis.

Certains observateurs soupçonnent le groupe japonais de chercher à gagner les bonnes grâces du nouveau président en vue de repartir à l'assaut d'un autre opérateur de téléphonie mobile américain, T-Mobile, qu'il avait échoué à fusionner avec Sprint dans le passé à cause des réticences des régulateurs américains.