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Le gouvernement français a officiellement lancé l'Agence du numérique, chargée de regrouper les missions de l'Etat dans l'accompagnement de la transition numérique, avec la mission French Tech, le Plan très haut débit et le programme « Société numérique ».

« C'est une agence qui va faire différemment », a promis la secrétaire d'Etat au Numérique, Axelle Lemaire. Ce qui va guider son action, a-t-elle promis, « c'est l'agilité, c'est la souplesse, c'est la définition des solutions par les outils et par la data [les données ndlr], au service des usagers. Et ces usagers ne sont pas des clients, ils sont des concitoyens, ils sont des administrés ».

L'Agence du numérique emploie une quarantaine de personnes, dont la moyenne d'âge est 31 ans. Elle a pour vocation de faire le pont entre les écosystèmes numériques, les collectivités locales et le gouvernement. Y sont regroupés la mission French Tech, chargée de soutenir les startups françaises, le Plan très haut débit, qui vise à couvrir tout le territoire en internet très haut débit d'ici 2022, et le programme « Société numérique », dont le but est « d’accélérer l'appropriation du numérique par l'ensemble de la population ».

L'objectif est de « créer des liens et des étincelles entre des gens qui ne se connaissaient pas assez, pour créer des énergies nouvelles », a lancé Antoine Darodes, le directeur de la nouvelle entité.

Rattachée à la Direction générale des entreprises (DGE) à Bercy, l'Agence du numérique a été dotée d'un conseil d'orientation stratégique indépendant, composé de chefs d'entreprises, d'élus et de personnalités du monde de l'innovation, qui, selon Lemaire, aura une fonction de « poil à gratter ».