La République du Kenya envisage étendre ses capacités data. Pour cela, une somme de 59 millions de dollars a été réservée pour investir dans un tronçon sous-marin de fibre optique. Ce dernier reliera le pays à Djibouti. Ce sera une extension du câble sous-marin de fibre optique Djibouti Africa Regional Express (DARE) qui atterrira sur les côtes de Mombasa.
Kenya a déjà attribué le contrat de construction de l’infrastructure télécoms, et la sonde sous-marine nécessaire pour situer le chemin de pose est achevée. Il ne reste alors qu’au gouvernement de Djibouti de déterminer la répartition des revenus issus de l’exploitation du câble.
Selon Robert Mugo, directeur des services partagés de l’Autorité des Communications (CA) du Kenya, ce nouvel investissement national dans la connectivité montre la volonté du gouvernement de renforcer la position du pays comme « centre régional » TIC et son désir de garantir aux populations et aux entreprises l’accès à une connexion Internet plus rapide, sécurisée et fiable pour l’économie numérique… »
Lors du Transform Africa Summit qui s’est tenu mi-mai a Kigali au Rwanda, Uhuru Kenyatta, le président de la République du Kenya a lancé un plan directeur du Kenya qui estime l’économie numérique de générer un revenu qui devrait atteindre 23 000 milliards de dollars d’ici 2025 grâce à des investissements 6,7 fois supérieurs à ceux des autres secteurs.
La connexion du Kenya au câble DARE sera la cinquième du pays à un système sous-marin de fibre optique. Le Kenya est en effet déjà connecté à quatre autres systèmes : SEACOM, The East African Marine System (TEAMS), Eastern African Submarine Cable System (EASsy) et Lion2.