Jumia, le leader africain du commerce en ligne, a déposé les papiers préparant son arrivée prochaine à la Bourse de New York.
Considérée comme une des pépites du continent africain, Jumia se targue de compter, selon les derniers relevés fin 2018, 4 millions d'utilisateurs actifs et 81.000 vendeurs.
Signe de la forte croissance de cette entreprise fondée en 2012 au Nigeria et désormais présente dans 14 pays en Afrique : l'entreprise a réalisé en 2018 un chiffre d'affaires de 130,6 millions d'euros, en hausse de 40% sur un an.
Le volume des transactions réalisées sur ses plateformes s'est lui élevé en 2018 à 828,2 millions d'euros, ce qui correspond à une progression de 63% par rapport à l'année précédente. Le groupe reste cependant encore déficitaire.
Parmi ses investisseurs, le groupe fondé par le duo d'entrepreneurs Sacha Poignonnec et Jeremy Hodara compte de grands noms de l'économie comme Pernod-Ricard, Axa, Orange ou Goldman Sachs.
Ses actionnaires principaux sont l'opérateur sud-africain MTN (à hauteur de 30%), la société allemande Rocket Internet (21%) et le groupe luxembourgeois Millicom (10,1%).
Jumia avait annoncé avoir recruté au sein de son conseil d'administration le joueur de basket évoluant en NBA Andre Iguodala pour « se muscler un peu dans la Silicon Valley ».
Le groupe soulignait alors que le sportif, « adepte et investisseur du monde de la tech à mi-temps », lui servirait « d'ambassadeur » aux Etats-Unis.
Jumia prévoit d'être côté sur le New York Stock Exchange mais doit encore détailler le calendrier et le montant de son introduction en Bourse dans les semaines à venir.