Les modes de transport vont passer de la terre à l'air dans les temps à venir, parce que la congestion, en ville, sera presque impossible de se déplacer dans les artères. Imaginez-vous dans un monde où voler à bord d’un avion sera  beaucoup plus facile que de prendre un taxi ou conduire notre voiture!
Imaginez-vous dans un monde où il n’y aura plus de chauffeur, ni même de pilote.Un nouveau type de voitures intelligentes va dominer le monde entier et spécialement les pays développés dans le domaine des TIC.
Deviendront-ils deux inventions en une machine en 2017?
Dès le début de l’aviation, des pionniers et des spécialistes du monde technologique pensaient toujours réunir les deux inventions en un même véhicule. Est-ce qu’on arrivera finalement à cette combinaison l’année prochaine?
Durant  les années précédentes, des amateurs talentueux ont construit des voitures certifiées pour voler et rouler ! Comme par exemple l'Aérocar aux Etats-Unis, fabriqué dans les années 1950, par un ingénieur nommé Molt Taylor. Il avait des ailes repliables et, lorsqu’on arrivait sur un aérodrome, il fallait trente minutes pour le transformer en avion. Il roulait à 100 km/h et volait à 200 km/h. Mais il n’a jamais progressé. Seules 6 machines ont été construites dont une qui vole encore.
Des sociétés telles que l'entreprise américaine Terrafugia (basée au Massachussetts) travaillent d'arrache pieds, depuis dix ans, à  transformer la fiction et l’imagination en réalité. Après être parvenue à mettre au point un premier prototype d'avion à ailes repliables, baptisé "Transition" en 2009, l'entreprise a dévoilé, en été 2014, son nouveau chantier : la TF-X. En effet, la TF-X n'a pas besoin de s'élancer sur des dizaines de mètres avant de s’envoler. Elle décolle verticalement, à la manière d'un hélicoptère, après avoir déployé deux hélices placées à l'extrémité de ses ailes. Elle est propulsée par des moteurs électriques qui lui permettent de se déplacer en l’air.
D'une autonomie de 800 kilomètres et d'une vitesse maximale de 320 km/h, on pense déjà à commercialiser la TF-X, en mettant en avant sa simplicité d'emploi. Il suffit de cinq heures en moyenne pour apprendre à la piloter! Dotée d'un pilote automatique, elle est capable d'atterrir toute seule, en évitant les zones aériennes protégées, ainsi que le mauvais temps.
En parallèle, une entreprise française travaille sur un prototype de buggy volant, baptisé Pégase. Prévu pour voler jusqu'à 3000 mètres d'altitude, le véhicule intéresse beaucoup l'armée française qui a déjà investi près de 60.000 euros dans ce projet.
Ce prototype pourrait être la première voiture volante commercialisée en Europe. Créé par l'entreprise strasbourgeoise Vaylon, cet engin est la combinaison d'un véhicule tout-terrain et d'un ULM. Ce buggy, équipé d'une voile de 38 m² et d'un moteur à hélices, a seulement besoin d'une centaine de mètres pour décoller et atterrir. Une fois dans les airs, Pégase, est capable de voler jusqu'à 3000 mètres d'altitude, à une vitesse de 60-80 km/h pendant environ trois heures. L'appareil, prévu pour rouler au sans-plomb 98, est aussi habilité à circuler au sol et peut atteindre les 100 km/h. Son objectif est de pouvoir se déplacer rapidement sur terre ou dans les airs, de manière autonome et en toutes circonstances.
L’Aéromobile va aussi devoir surmonter un sérieux problème d’infrastructures. En effet, quel intérêt de posséder une voiture volante s’il faut conduire jusqu’à l’aéroport le plus proche pour décoller ?
Juraj Vaculik a la solution : créer une nouvelle voie réservée aux voitures volantes sur les autoroutes. Si vous êtes pris dans les bouchons, il vous suffira alors de vous rabattre sur la voie réservée, de déployer vos ailes et de prendre votre envol… Autre piste avancée par l’ingénieur slovaque : transformer les stations-service en petits aérodromes en les équipant de pistes de décollage.
Dans le monde des Technologies, rien n’est plus impossible ! Mais la question serait : « En quelle année nous adopterons les voitures volantes ? »