Après quatre reports, le soir du vendredi 4 mars, la société américaine SpaceX a lancé avec succès un satellite de télécommunications de la société luxembourgeoise SES mais a de nouveau échoué à poser le premier étage de son lanceur sur une barge flottant dans l'Atlantique.
Le satellite a été déployé après séparation du deuxième étage un peu plus de 30 minutes après le lancement depuis Cap Canaveral, en Floride (sud-est des Etats-Unis) à 23h35 GMT.
Il a ensuite atteint l'altitude prévue de 40.600 kilomètres au-dessus de l'équateur, a précisé sur Twitter Elon Musk, le fondateur et patron de SpaceX.
Mais la société n'a pas réussi à faire atterrir en douceur le premier étage de sa fusée Falcon 9 sur une plate-forme flottant dans l'océan Atlantique à 640 kilomètres des côtes de Floride.
"Le premier étage s'est écrasé sur la barge", écrit Elon Musk sur Twitter, ajoutant qu'il "ne s'attendait pas à un succès, mais qu'il y avait de bonnes chances pour le prochain lancement".
SpaceX avait déjà indiqué, la semaine dernière, avoir peu d'espoir de parvenir à le faire poser sans encombre, étant donné les contraintes de ce lancement.
Le satellite SES-9 destiné à des services de communication pour plusieurs pays d'Asie et du Pacifique est très lourd et devait être placé sur une orbite géo-stationnaire à plus de 40.000 km d'altitude, ce qui a nécessité de le larguer très haut.
De ce fait, il restait moins de carburant au premier étage pour effectuer un retour contrôlé, dans l'atmosphère, en actionnant ses moteurs en rétrofusée.
SpaceX avait réussi, pour la première fois l'année dernière, à faire atterrir le premier étage de Falcon 9 sur le sol en Floride peu après un lancement.
Mais n'a pas à ce jour réussi à répéter cette manœuvre et n'a pas encore pu faire poser le premier étage de sa fusée sur une plate-forme en mer après maintenant cinq tentatives. Si la société parvenait à systématiser cette opération, elle pourrait réaliser d'immenses économies.